역사글

“어떤 진실을 채택할 것인가” — 기억과 침묵 사이에서

해머슴 2025. 5. 27. 22:40

우리는 기억하는가, 아니면 선택하는가?
어느 날 문득, 나는 ‘이광수’라는 이름 앞에서 멈춰 섰다. 한때는 계몽의 선구자였고, 또 한때는 배신의 표상이었다. 그는 상해를 거쳐 돌아와, 펜으로도 총으로도 민족을 울렸다. 그러나 나중에는, 그 펜이 총구의 방향을 닮아버렸다.

그는 애국자였는가? 변절자였는가?
아니, 우리는 그를 어떤 시점에서 바라보고 싶은가?

한 사람이 남긴 자취는 절대 하나의 진실로 환원되지 않는다.
진실은 종종 '선택된 기억'의 이름으로 포장된다.
그리고 그 기억은, 누가, 어떤 시점에, 무엇을 위해 말하는가에 따라 달라진다.

침묵도 진실이 될 수 있는가?
1980년대 드라마는 침묵했다. 그의 친일은 나오지 않았다. 그의 이상은 강조되었다.
그것은 거짓이었는가?
아니라면, 편의였는가?

나는 어느 기억을 품고 살아가고 있는가?
내가 지금 외우는 역사, 내가 지금 믿는 서사, 내가 지금 아이에게 전하는 이야기.
그 모든 것이 — 선택된 진실이라면, 나는 무엇을 위해 그것을 선택했는가?

역사는 기억을 묻는다. 그리고 그 기억은 나의 오늘을 비춘다.
그대, 오늘 어떤 진실을 선택하고 있는가?

One day, I paused at the name Yi Kwang-su.
Once a pioneer of enlightenment, later a figure of betrayal.
He crossed Shanghai with dreams in ink, and later returned with contradictions in spirit.
His pen once sang freedom. Then it echoed submission.

Was he a patriot, or a turncoat?
Or more deeply—when do we choose to see him?

A person's legacy is never reducible to a single truth.
Truth is often what memory permits, and memory is a function of power.
It matters who speaks it, at what moment, and for what purpose.

Can silence be a form of truth?
The dramas of the 1980s were silent.
They praised his ideals, but buried his fall.
Was that falsehood—or was it convenience?

Which memory do I carry in me?
The history I recite, the stories I believe, the narratives I pass to the next generation—
If all of these are chosen truths, what drives my choice?

History asks us not only to recall—but to discern.
And in that discernment, we meet our present self.

So tell me—what truth are you choosing today?

Un jour, je me suis arrêté devant le nom Yi Kwang-su.
Pionnier de l’éveil national, puis symbole d’un reniement douloureux.
Il traversa Shanghai, plume en main, rêvant de liberté.
Mais il revint, chargé de contradictions.
Sa plume avait chanté l’indépendance. Plus tard, elle murmura la soumission.

Était-il patriote ? Traître ?
Ou plutôt — à quel moment choisissons-nous de le voir ?

L’héritage d’un homme ne se réduit jamais à une seule vérité.
La vérité est souvent ce que la mémoire autorise,
Et la mémoire, elle, est façonnée par le pouvoir.
Tout dépend de qui parle, à quel instant, et dans quel but.

Le silence peut-il devenir une vérité ?
Les séries des années 1980 furent muettes.
Elles exaltaient ses idéaux, mais taisaient sa chute.
Était-ce mensonge ? Ou convenance ?

Quelle mémoire porte-je en moi ?
L’histoire que je récite, les récits auxquels je crois,
Les paroles que je transmets — si ce sont des vérités choisies,
Qu’est-ce qui guide mon choix ?

L’histoire n’appelle pas seulement à se souvenir. Elle appelle à discerner.
Et dans ce discernement, c’est notre propre reflet que nous rencontrons.

Alors dis-moi : quelle vérité choisis-tu aujourd’hui ?